La vision chinoise de l’homme

Le QI

La description la plus ancienne de la théorie du souffle (qi) se trouve dans le Huang Di nei jing : le livre de l’interne de l’empereur Huang Di (475 - 211 av. JC, période des royaumes combattants)

Tout au long du nei jing : il est préconisé de cultiver le corps et l’esprit pour obtenir " le vrai souffle" (énergie véritable : zhen qi) qui est la combinaison du "souffle originel" (énergie ancestrale : yuan qi) et de l’énergie essentielle (zong qi).
L’énergie essentielle est elle-même la réunion de qing qi, l’énergie de l’air, et de gu qi, l’énergie des aliments.

L’énergie nutritionnel (ying qi) se charge de maintenir la vie dans l’organisme en assurant la nutrition de tous les aliments à travers le sang et les méridiens. L’énergie défensif (wei qi) prévient principalement de l’énergie essentielle son rôle est de protéger la surface du corps en s’opposant aux agressions extérieurs d’agents pathogènes.

La circulation de l’énergie véritable se fait à travers les jing luo : les méridiens d’acupuncture. Ces jing luo ne sont évidemment pas constitués de tissus organiques, ils sonts immatériels.